La Boutique Sociale du CASIM

OBJECTIFS :

• Apporter une aide alimentaire aux personnes et familles en situation précaire par la possibilité d'acheter des produits de première nécessité en contre- partie du paiement d'un prix très modique (10% du prix réel) et de l'engagement moral à gérer son crédit d'achats.

• Faciliter l'accès à la culture par la mise en vente de livres, revues, CD, cassettes selon le même procédé que la vente de nourriture.

• Remobiliser ces personnes sur leur vie quotidienne et leur santé et réduire leur isolement social en leur offrant la possibilité de participer à des ateliers pédagogiques et éducatifs.

PUBLIC CONCERNE :

Personnes et Familles suivies par le Service Social du CASIM

Orientations extérieures sur orientation du référent social Public en rupture totale ou partielle des revenus  

Public en grande précarité : - Bénéficiaires des minimas sociaux

• Chômeurs de longue durée
• Survivants de la Shoah

Il est attribué à chaque bénéficiaire-client un chéquier alimentaire mensuel d'un montant de 80 € pour une personne seule à 220 € pour une famille de plus de 6 personnes.

CASIM : la « boutique sociale » de Marseille s’est agrandie

Rayons alimentaires, rayons culturels, boutique de vêtements et de chaussures, salon de coiffure et d’esthétique, accès à tous les spectacles de Marseille pour 1,5 euros… : le nouveau « supermarché social » et cacher situé aujourd’hui dans le 5ème arrondissement de Marseille, au 36, rue Roger Brun. Cet espace de 180 m2, s’est substitué à l’ancienne boutique du CASIM dont l’utilité est malheureusement avérée.

Ce projet original, né en 2000 a été créé par le CASIM. L’idée est de rendre leur dignité aux plus démunis en leur permettant de redevenir des consommateurs, donc des acteurs à part entière de la société… Le concept de « boutique sociale », unique en Europe, repose sur cette ligne de conduite : en finir avec l’assistanat, permettre aux personnes exclues de retrouver leur dignité. Comment ?

Côté alimentaire

Ca a l’apparence d’un commerce classique...mais les prix sont beaucoup plus doux. L’huile coûte 10 centimes d’Euros, la farine, 0,3 centimes, le sucre 12 centimes, etc. L’affichage est double (prix réel et prix consenti), car il ne faut pas perdre de vue la réalité. A la boutique sociale, on peut choisir ce que l’on achète, et si l’on paye avec des chèques délivrés par le service social du CASIM, le client doit tout de même s’acquitter de 10% du prix de ses achats. Sa contribution est essentielle.

Côté culture

A quoi sert la culture, quand on a faim ? A créer du lien social, à se maintenir en éveil, à rester dans le coup ou à avoir le moral tout simplement. La boutique sociale a fait le pari du culturel… Ainsi ses clients peuvent choisir dans les rayons, livres, revues, CD, cassettes audio et vidéo selon le même principe que les produits alimentaires. Ses produits culturels proviennent de dons du public et d’achats.

L’association « Cultures du Cœur » animera une permanence dans les nouveaux locaux. Elle propose l’accès quasi gratuit à la culture, aux spectacles, au cinéma…

Côté look : un salon de coiffure et d’esthétique, une boutique vestiaire

L’insertion personnelle et professionnelle passe par la restauration de l’estime de soi. Le projet de salon de coiffure et d’esthétique y contribue. Etre bien dans sa peau, n’est pas là, une grande richesse ? Il en coûtera au client entre 1,50 € et 6 €. Selon la même logique, il est conseillé de continuer à se vêtir correctement, surtout quand tout va mal… La dignité en dépend. Qu’à ne cela tienne. Le CASIM propose une boutique de vêtements en partenariat avec la Coopération féminine. Un chéquier « vêtement » d’un montant variant de 100 à 355 € selon la composition des familles, est attribué tous les trois mois.

Côté insertion : création de modules « vie quotidienne »

Parce que souvent pauvreté rime avec démission sociale… il n’est pas rare de constater, que les notions les plus élémentaires, de santé, d’hygiène et de vie sociale ont été reléguées au second plan. Des modules de « vie quotidienne » animés par des médecins, juristes, comptables, agents de la CAF etc. permettent de réapprendre le B-A-BA du quotidien.

Côté chiffres…

520 familles et 2183 personnes ont été reçues en 2012. Les sommes dépensées s’élèvent à 95 000 € auxquelles s’ajoutent les dons. Chaque année, le nombre de personnes qui sollicitent l’aide du CASIM augmente régulièrement et les moyens manquent.

Côté partenaires et institutions...

Ils sont nombreux à croire à ce projet et ils le soutiennent directement : la Banque Alimentaire qui fournit essentiellement des denrées non périssables, les donateurs qui par le biais des collectes offrent produits alimentaires et culturels, les petits commerçants et les grandes surfaces qui proposent des produits frais retirés de la vente mais toujours propres à la consommation.

La boutique sociale a fait ses preuves. Elle est aujourd’hui subventionnée par le Conseil général, les Fondations Sacta Rachi, la Fondation pour la Mémoire de la Shoah et la CLAIMS ainsi que le FSJU. Et sert de modèle à d’autres villes…

La Boutique Sociale Itinérante

Nous proposons depuis 2006 la Boutique Sociale Itinérante qui se déplace d’une ville à l’autre et dans Marseille pour permettre à ce public d’avoir accès à une aide alimentaire et de bénéficier d’une information et d’un soutien pour les aider à dépasser leurs difficultés présentes.

Permettre aussi de rompre l’isolement social d’un certain nombre de familles et de personnes âgées.

Initier des projets de réinsertion sociale et professionnelle.

Apporter notre solidarité dans la lutte contre les exclusions.

Aujourd’hui la BSI livre 2 fois par semaine et soutient en moyenne 62 familles ou personnes isolées par mois. Nous avons fait l’acquisition d’un deuxième véhicule réfrigéré. Ce qui nous permettra de livrer mieux, plus de personnes et plus loin dans tout le département des Bouches du Rhône et au-delà.

La Boutique Sociale

36 rue Roger Brun

13005 Marseille

04 91 54 19 38

E.mail : service social@casim.fr